C’était une nuit en l’an 957, devant la taverne d’Asturb où une fête y était donnée pour célébrer un mariage…Une écaflipette vêtue d’une superbe cape Bouffante et d’une coiffe du Wa Wabbit, et un Féca ayant revêtit sa douce et soyeuse panoplie Cham Champ ….
Le vent la fit légèrement trembler comme la dernière feuille
d’un arbre mort. Elle me tournait le dos. Je lui ai laissé entendre mes pas.
Elle s’est raidie un moment.
«- Une bière de Pandala vous ferez plaisir ? », lui lançais-je.
Elle se retourna et me répondit : « Oui… Je veux bien. »
*Je lui tendit alors une bière et la conversation s’engagea*
Elle me dit : « Ces gens vous ennuie-t-il autant quemoi ?»
*Avec un regard digne de Georges Cloué, l’écaflip le plus sexy d'Amakna, je lui répondit :*
« - Je ne suis pas venu pour la fête ! Je suis venu pour vous !! Et je vous observe depuis des jours. Vous êtes la femme dont nous rêvons tous. Il ne s’agit pas que de votre visage…votre…votre allure…votre voix…Ce sont vos yeux. Tout ce que je vois en eux !
- Et qu’est-ce que vous voyez en eux ?
- Je vois un calme profond et trouble…….Cette fuite vous fatigue. Vous êtes prête à affronter ce que vous devez affronter mais vous ne voulez pas le faire seule.
- Non, me répondit-elle dans un soupir, puis elle continua. Non, je ne veux pas l’affronter seule. »
*Elle se retourna vers moi les yeux humides. Je m’approcha d’elle et je l’embrassa : un baiser, un Asturb Kiss comme on appelle ça*
Le temps devient électrique. Elle m’enlace. Elle est douce, chaude, légère comme le vent. Son parfum à la bave de Bouftou est une promesse ; il me fait monter les larmes aux yeux. Je lui dit que tout va bien se passer, que je la débarrasserait de ce dont elle a peur et que je l’emmènerait loin, très loin. *Oh non, pas sur l’île des Wabbits* Je lui dit…que je l’aime.
*Bruit d’une lame qui entre dans la chair. Sa tête repose maintenant sur mon épaule* Toute la lame de ma dague est rentrée dans son ventre. Je la sers fort jusqu’à qu’elle s’en aille. Je ne saurais jamais ce qu’elle fuyait. J’encaisserais son chèque, plein de kamas, demain matin.
Ce furent les dernier mots, relatant sa dernière mission, de mon grand-père, Nola, Mercenaire de l’Ombre, tellement reconnu par les siens et Amakna, que même les femmes lui demandaient de les tuer, quand elles n’en pouvaient plus de leur vie de tailleuse ou de cordonnière et qu’elles n’avaient pas le courage de se suicider.
30 ans plus tard c’est moi maintenant qui ai l’Epine Noire des Mercenaires de l’Ombre en ma possession. Cet héritage si précieux. C’est mon destin. Je dois l’accomplir. Vous comprenez ?! C’est essentiel pour moi. *Reprend son souffle* J’ai ça…dans…le…sang….
Voici la lettre que je vous écris, moi, Honto, le Féca, à vous, messieurs les Mercenaires de L’ombre. L’Ange Livide comme était surnommé mon grand-père. Et je vous laisserais avec ces mots que s’est dit mon cousin Iop, Hellmut, qui faisait parti des anges de Bonta, juste avant son décès sur un champ de bataille de la Plaine de Cania, où anges et démons se sont affrontés jusqu’à la mort pour le contrôle de cette zone en 914.C’était sa dernière bataille car sa carrière d’ange de Bonta touchait à sa fin. Il ne restait plus que lui, côté ange, contre 4 Brakmariens. Mais les anges ont finalement réussi a gardé le contrôle de cette zone et les mots de Hellmut hante encore cet endroit : « Respire vieux machin….Prouve-leur que t’es pas encore fini. Rien à foutre tu fais tout péter et tu termines sur un succès… » Telle est ma devise : Toujours finir sur un succès…
[HRP]Sinon je m’appelle Cédric, j’ai 20 ans et 3 ans de Dofus derrière moi. Donc Honto, mon Féca Feu, lvl 18 (pour le moment) n’est pas mon premier perso. Mais j’ai ça dans le sang !!!...[/HRP]